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La photographie, pratique consistant à imprimer une image, de façon durable, par simple action de la lumière sur une surface sensible, portait autrefois un autre nom : le « daguerréotype ».
Le daguerréotype peut donc être considéré comme l'ancêtre de la photographie. Cependant, le procédé était quelque peu différent. En effet, il s'agissait alors de l'utilisation d'un procédé chimique fixant sur une feuille d'argent l'image pénétrant dans la chambre noire, c'est à dire dans l'appareil de prise de vue. C'est une image positive et négative, non reproductible. Chaque cliché est donc unique et il n'existe pas de « négatif ».
Ce procédé connu très vite un succès fulgurant dans les milieux fortunés d'Europe et d'Amérique.
C'est en 1839 que son concepteur, Louis Jacques Mandé Daguerre, la mit au point en se basant pour beaucoup sur les travaux de Joseph Nicephore Niepce.
Peu de tard après, le daguerréotype aura un petit frère beaucoup plus évolué : le Calotype, inventé par William Henry Talbot, quant à lui reproductible puisque l'image est fixée en négatif sur la feuille de papier. Une nouvelle feuille exposée à la lumière à travers ce négatif obtenu reconstitue l'image originelle en positif. Ce procédé fut nettement et rapidement amélioré par de nombreux chercheurs dont George Eastman (1854-1932) qui inventa en 1884 la pellicule flexible et fonda la Compagnie Eastman KODAK en 1892. Ce chercheur démocratisa la photographie dès 1888 avec un appareil de prise de vues peu cher, fonctionnant avec ses pellicules Kodak.
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